Dans le corps humain, comme on l’a vu précédemment, il existe des
substances semblables au THC, que nous fabriquons tous les jours, ce sont les
endocannabinoïdes.
Le THC se fixe sur les mêmes récepteurs cellulaires que
les cannabinoïdes endogènes du système nerveux.
A notre connaissance, il existe deux types de récepteurs
aux cannabinoïdes découverts dans les années 1990 :
- Les récepteurs CB1 : ils sont localisés dans le système nerveux central principalement, mais également en petite quantité dans le système nerveux périphérique.
Ils sont exprimés
de manière hétérogène dans le cerveau, leur distribution étant couplée aux
effets comportementaux des cannabinoïdes. Plus précisément on les trouve au niveau du cortex moteur, sensoriel,
visuel, dans l’hippocampe (l'hippocampe
est une partie du cerveau des mammifères et joue un rôle majeur dans la mémoire), dans le
cervelet (responsable de la coordination) et dans la substance noire réticulée
(ayant un rôle dans la locomotion).
La présence de ces récepteurs au sein de ces structures va permettre, lors de la fixation des cannabinoïdes sur ces derniers, de moduler l’activité de ces régions et donc le comportement que ces régions du cerveau assurent. Par exemple, le THC peut réguler la mémoire car il va se fixer sur son récepteur déjà présent dans l’hippocampe. En modulant, l’activité de l’hippocampe, il va moduler sa fonction : la fonction mnésique.
Aujourd’hui, dans le cadre de notre projet, il sera important de retenir la présence des récepteurs CB1 au niveau du noyau accumbens (contrôlant le système de récompense) et au niveau du bulbe olfactif (contrôlant l'olfaction).
Au niveau du système nerveux périphérique, on retrouve les CB1 au niveau des poumons, du système gastro-intestinal, de l'utérus et des testicules. Les récepteurs CB1 sont aussi retrouvés en faible quantité dans l'hypothalamus, le thalamus et le tronc cérébral.
Les récepteurs CB2 semblent être responsables de l'effet anti-inflammatoire, ainsi que d'autres effets thérapeutiques du cannabis.
Sources:
https://www.youtube.com/watch?v=LrzWhuKYxew
La présence de ces récepteurs au sein de ces structures va permettre, lors de la fixation des cannabinoïdes sur ces derniers, de moduler l’activité de ces régions et donc le comportement que ces régions du cerveau assurent. Par exemple, le THC peut réguler la mémoire car il va se fixer sur son récepteur déjà présent dans l’hippocampe. En modulant, l’activité de l’hippocampe, il va moduler sa fonction : la fonction mnésique.
Aujourd’hui, dans le cadre de notre projet, il sera important de retenir la présence des récepteurs CB1 au niveau du noyau accumbens (contrôlant le système de récompense) et au niveau du bulbe olfactif (contrôlant l'olfaction).
Sur cette image de cerveau de rat, on peut noter la
présence des récepteurs CB1 au niveau du noyau accumbens (Nac) mais
également au niveau du bulbe olfactif.
Au niveau du système nerveux périphérique, on retrouve les CB1 au niveau des poumons, du système gastro-intestinal, de l'utérus et des testicules. Les récepteurs CB1 sont aussi retrouvés en faible quantité dans l'hypothalamus, le thalamus et le tronc cérébral.
- Les récepteurs CB2 : ils se trouvent dans certaines parties du système immunitaire, dont la rate.
Les récepteurs CB2 semblent être responsables de l'effet anti-inflammatoire, ainsi que d'autres effets thérapeutiques du cannabis.
Structure moléculaire des récepteurs CB1 et CB2
Les chercheurs pensent qu'il existerait encore au moins
deux autres types de récepteurs.
Maintenant que nous connaissons les récepteurs et leur localisation, il est important de connaitre les effets de leur activation et les mécanismes moléculaires mis en jeu. Cliquez ici !
Maintenant que nous connaissons les récepteurs et leur localisation, il est important de connaitre les effets de leur activation et les mécanismes moléculaires mis en jeu. Cliquez ici !
https://www.youtube.com/watch?v=LrzWhuKYxew
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